Nom Latin : Hoplosternium littorale
Nom Créole : Atipa Bosco
Taille : 22 cm
Famille : Callichthyinae
Ordre : Siluriformes
Poisson-chat bien connu, il multiplie les caractères “à part”.
Son corps, recouvert d’écailles osseuses, lui donne l’apparence d’un poisson en armure.
Un poisson bien étrange, car il est affublé de deux “pattes” rudimentaires lui permettant de se mouvoir sur terre, à petits pas.
D’où son nom créole ” atipa “.
Une fois à l’air libre, il peut respirer grâce à des embryons de poumons.
Des barbillons et surtout 2 rangées de plaques sur les flans, queue fourchue, couleur: du vert grisâtre au noir-bleuté avec un ventre blanc, poids :jusqu’à 270 g
Reproduction
La saison des pontes est calquée sur le début de la saison des pluies (décembre à mai).
Il construit un nids d’herbes flottantes dissimulé dans la végétation semi-émergée des bords de berge.
Le nid est défendu par le mâle contre une attaque aquatique, mais aussi aérienne.
Deux à trois jours après la ponte l’éclosion des œufs se produit.
Pour ne pas risquer d’être trop rapidement détecté par les prédateurs il reste posé sur les végétaux du nid encore 2 à 3 jours.
L’un des prédateurs connus de l’alevin est la larve de libellule qui fait des ravages dans les populations.
Alimentation
Il se nourrit de limon mais également d’invertébrés divers et de végétaux.
Habitat
On rencontre l’Atipa bosco dans les pris-pris et marais côtiers non salés.
Il est rarement pêché en rivière.
Les eaux qu’il colonise sont très souvent pauvres en oxygène et s’assèchent plus ou moins.
Il survit, quoiqu’il en soit, à ces difficiles conditions car en plus de ses branchies qui lui assurent un échange gazeux avec l’élément aquatique, il possède des embryons de poumons lui permettant une respiration aérienne.
Répartition en Guyane
Il est présent sur l’ensemble du territoire mais les populations sont particulièrement importantes dans les Marais de Kaw.
Comme tous les poissons de Guyane, l’Atipa ne fait l’objet d’aucune protection spécifique.
Menaces éventuelles
La pêche commerciale à tout moment de l’année même en saison de reproduction pourrait mettre en danger la survie à long terme de l’espèce.